Après l’exécution d’Eshan Fattahian le 11 novembre, la Campagne Internationale contre les Exécutions informe que Bahman Moarefi, un autre prisonnier politique kurde, risque d’être prochainement exécuté. Ici la traduction de l’appel publié le 13 novembre par Revolutionary Road :
Bahman Moarefi, appelé “Shirko”, militant kurde a été reconnu Mohareb (ennemi de Dieu) par le système judiciaire iranien ! Shirko Moarefi, 30 ans, originaire de Banneh (province du Kurdistan) a été accusé de propagande contre le régime et de lutte contre Dieu et a été condamné à mort. Il a été arrêté le 1er novembre 2007 et détenu dans le bureau des renseignements de Saghez. Actuellement, il a interdiction de recevoir des visites en détention.
En préparation de son exécution, Shirko Moarefi a été transféré en cellule d’isolement à la prison centrale de Saghez. Il est l’un des militants civils kurdes arrêtés à Saghez et condamné à mort après avoir été interrogés et violemment torturés.
Khalil Bahramian,l’avocat de Shirko Moarefi, lors d’une interview avec la Campagne des Droits des Prisonniers Civils et Politiques pour confirmer la nouvelle du transfert de Shirko en cellule d’isolement en vue de son exécution, a déclaré : “ce verdict est contraire à toutes les bases légales” et qu’il ne cessera pas jusqu’au jour où Shirko sera sauvé.
Bahramian a aussi appelé tous les médias et militants des droits humains de ne pas rester indifférents pendant ces jours critiques et d’informer et d’alerter l’opinion publique pour agir contre ce verdict injuste.
Cet avocat a publié son numéro de téléphone pour travailler avec les médias et les tenir informer.
Dr. Khalil Bahramian, avocat : 00989121463518
Pour s’informer : les dernières nouvelles de Shirko sur Facebook :
2)Envoyez des courriers dès que vous le pouvez, le temps presse !
Votre Excellence,
Je suis préoccupé par la situation de Shirko Moarefi, 30 ans, membre de la minorité kurde condamné à mort. En préparation de son exécution imminente, il a été emmené à la section de quarantaine de la prison Saghez, où il est détenu depuis novembre dernier et où il a souffert de divers mauvais traitements et violences. On le dit aussi en mauvaise santé, souffrant de traumatismes physiques et psychologiques.
Shirko Moarefi a été condamné à mort pour ce qui est appelé “crimes contre la sécurité de l’Etat” et “ennemi de Dieu”.
Je suis préoccupé par le fait que cette exécution prévue pourrait être une représailles à une vague d’assassinats et de tentatives d’assassinats contre des fonctionnaires qui a eu lieu en septembre 2009 dans la province du Kurdistan. Shirko Moarefi n’a rien à voir avec ces crimes.
C’est pourquoi je vous demande respectueusement de stopper immédiatement cette exécution et de commuer sa peine.
Je vous demande aussi de considérer l’opportunité d’imposer un moratoire immédiat et clair de toutes les exécutions comme première étape vers la fin de ce châtiment : l’image internationale de la République Islamique d’Iran pourrait remarquablement tirer partie de cette décision.
Sincèrement,
A envoyer aux adresses suivantes :
a) Responsable de la justice :
Ayatollah Sadeqh Larijani,Office of the Head of the Judiciary, Pasteur St., Vali Asr Ave. south of Serah-e Jomhouri, Tehran 1316814737, Islamic Republic of Iran
- Vers l’ambassade de Russie : Lors des affrontements, beaucoup ont été battus par les bassidji et les forces de sécurité. Ils ont utilisé des matraques et des câbles électrique pour frapper de façon bestiale et arrosé des femmes et des jeunes filles de gaz lacrymogènes. La réalité est que toutes leurs actions drastiques n’ont pas empêcher les gens de continuer leurs protestations, ils ont continué en direction de l’ambassade de Russie et leur résistance est admirable.
- Université de Téhéran : Des étudiants ont été matraqué devant la porte Ghods. Les filles sont devant et les garçons derrière, ainsi ils ne peuvent pas être facilement matraqués ou arrêtés. Les slogans chantés sont “A bas le Velayat-e-Faghih” et “Viol, crime, à bas ce régime !”.
- Secteur de la Place Eghelab : Violents affrontements Place Eghelab. Les bassidji cognent et mutilent sauvagement rue Azadi et Place Eghelab. La stabilité du peuple est admirable. Les gens se rassemblent Place Vanak et sont constamment attaqués par les forces de répression, alors que des gens ouvrent les portes de leurs maisons pour leur offrir refuge.
- Rapport de Militants pour les Droits Humains en Iran : Les forces de répression ont brutalement attaqué le peuple rue Motahari. De nombreuses personnes ont été battues et arrêtées.Vers 16 heures, un nombre croissant de gens (estimé à des milliers) a commencé à marcher le long de la rue Motahari. Les jeunes gens criaient “Mort au dictateur”, “Obama, soit tu es avec eux, soit tu es avec nous”, “Khamenei est un assassin, sa direction n’est pas valide” et “Ahmadinejad est un traitre”.
Les gardes révolutionnaires (Sepah), les gardes spéciaux et les forces de police ont violemment attaqué le peuple avec des matraques. Un grand nombre de personnes ont été blessées et saignaient de la tête et du visage. De nombreuses personnes ont été arrêtées et transférées dans des lieux inconnus.
Après l’attaque par les soldats du leader suprême, les gens ont formé des rassemblements locaux en groupe de dix à cent et ont scandé divers slogans. A chaque fois qu’un groupe était attaqué, il se dispersait et reformait d’autres groupes à différents endroits.
Les protestations ont continué jusqu’à 17 heures 30 et malgré les nombreuses arrestations et attaques brutales, les gens ne sont pas partis.
Secteur de Valiasr : Des gardes sont placés à Valiasr. La foule est infinie, les rues et allées sont noires de monde. Les gardes semblent être incapables de gérer le peuple, un important trafic se développe vers la rue Taleghani et une grande vague de gens avance de Karimkhan à la place Hafte Tir. On rapporte l’utilisation de gaz lacrymogènes, des arrestations et les slogans commencent “à bas le dictateur !” et “Khamenei est un assassin, sa direction est un leurre”. Des affrontements continuent places Valiasr et Hafte Tir. Les gardes révolutionnaire tentent de réprimer le peuple et de briser ses protestations. Le courage du peuple face au régime de coup d’Etat est surprenant.
- Téhéran :Les affrontements du peuple avec les forces de police et les bassidji continuent à l’université, rues Enghelab et Hafte Tir. Les forces de police tirent en l’air pour disperser les manifestants. Le peuple protestataire manifeste dans les rues de Téhéran, vers l’Université de Téhéran, l’Université Amir Kabi, rue Valiasr, boulevard Keshavarz, au nord d’Amir Abad… A Hafte Tir, les bassidji frappent en profanant des insanités. Des jeunes gens sont battus avec des matraques et des câbles électriques. Les gens qui se rassemblent dans les allées sont attaqués par les forces spéciales en moto qui cognent sans pitié sur les jeunes, les vieux, les femmes et les filles pour les disperser. Voulant mettre fin aux slogans des protestataires qui chantent “à bas le dictateur” et “à bas la Russie”, les bassidji utilisent des haut-parleurs sur leurs toyotas pour crier leurs propres slogans “à bas les USA”, “mort aux hypocrites” et “mort à Israël”. En réponse, les manifestants crient “Mort au dictateur et à la Russie !” et “Tant qu’Ahmadinejad sera là, ce sera la même chose chaque jour”. Selon les nouvelles de la place Azadi, et des rues Azadi et Jamazadeh, les forces anti-émeutes et les bassidji matraquent à nouveau violemment les gens. De nombreuses femmes et filles ont été arrêtées et de nombreux jeunes hommes et jeunes femmes ont été blessées et emmenées en ambulance à l’hôpital Khomeini.
-Dans la zone autour de la rue Karim Khan, le réseau des téléphones portables est coupé pendant plusieurs heures. Les stations de métro d’Haft-Tir, Taleqani, Mofateh et Darvazeh Doulat ont été fermées pour éviter que plus de monde ne viennent rejoindre le lieu de rassemblement. Les affrontements dans les secteurs de Valiasr et Fatemi sont aussi très violents. Alors qu’un grand nombre de gens marche rue Valiasr du sud vers le nord, ils chantent “mort au dictateur” et “mort à Khamenei”. Les forces militaires les ont attaqués avec des matraques et des gaz lacrymogènes. De nombreux manifestants ont été blessés. Les manifestants ont couru vers les allées proches et ont tenté d’aider les blessés avec de la fumée de cigarette et tout ce qui est possible. Cependant, environ 500 personnes ont été blessées lors de cette violente attaque. De nombreuses personnes sont sérieusement empoisonnées par les gaz lacrymogènes et les rues proches de ce secteur sont bloqués par le Bassidj et les forces militaires.
- Place Hafte-Tir : On assiste à une reprise des manifestations vers 18 heures et des affrontements violents entre le peuple et les gardes révolutionnaires sont rapportés. Le peuple continue de se lever contre les gardes et chante des slogans contre le régime.
-Rues Beheshti et Motahari et le long du boulevard Keshavarz, des balles en plastiques peintes en rouge sont tirées sur les gens et dès qu’elles touchent un manifestant la couleur rouge marque ses habits. Ceci afin de faire croire au manifestant qu’il est blessé. Cette tactique est utilisée pour provoquer la panique chez les manifestants.
- Des affrontements continuent Place Sadeghie et certains des slogans sont “Khamenei est un assassin, son pouvoir doit être brisé”, “Mort à Janati” et “Mort à Ahmadinejad”.
- Hôpital Shariat Razavi : A l’hôpital Shariat Razavi à Mehrabad, Téhéran, dès que l’ambulance est arrivée, des protestations se sont élevées parmi les infirmières et le personnel de l’hôpital. Deux jeunes hommes, de 17 et 18 ans, ont été amenés en ambulance, blessés lors des manifestations d’aujourd’hui.
- Université Polytechnique (Amir Kabir) de Téhéran : Les étudiants de l’université Amir Kabir ont quitté les cours et rejoint la foule. Au début de la rue Karimkhan, les gardes révolutionnaires ont attaqué une famille et emmené une de leurs filles et ont dû faire face au peuple mais ont pu s’enfuir avec l’aide de leurs pistolets et de leurs matraques. Dans les rues Nejatollahi, Iranshahr, Kheradmand, Azodi, Beh Afarin et Hafez, la présence des gardes révolutionnaires et des forces de sécurité était très faible. Les mouvements de foule à Valiasr et Hafte Tir a semé la confusion chez les gardes qui courraient constamment entre les deux places.
- Protestations nocturnes : Les gens crient “mort au dictateur” depuis les toits.
Environ 400 ouvriers de la Compagnie Iranienne d’Aluminium (IrAlCo), dans la ville d’Arak (Province de Markazi, à 280 kilomètres à l’ouest de Téhéran), ont arrêté le travail lundi pour protester contre le non-paiement des salaires et autres primes comme la prime de vêture ces trois derniers mois.
Les protestations ouvrières se multiplient en Iran. Ces derniers mois, les ouvriers ont protesté dans de nombreuses usines, comme par exemple à Ahvaz Pipe (Ahvaz), à l’usine Mahyamam (Ispahan), à la compagnie Govah (Téhéran), dans les transports publics (Khoramshahr), dans le secteur de la télécommunication (Chiraz), à l’usine Wagon Pars (Arak) ou dans la raffinerie de sucre Haft Tapeh (Shoush). Tous ces travailleurs subissent des retards de salaires allant de 3 à 10 mois et ont d’énormes difficultés pour subvenir aux besoins essentiels de leurs familles.
Déclaration des Etudiants Socialistes des Universités d’Iran contre la peine de mort, la répression et les condamnations honteuses de militants étudiants et du mouvement ouvrier.
Le mouvement de protestation populaire contre la dictature et la corruption socio-économiques du capitalisme islamique continue et sous des formes diverses, déroute à chaque moment encore plus la dictature. Au moment où les campagnes de la rue n’avaient lieu qu’après de longs intervalles, le mouvement étudiant est entré sur le champ de bataille avec le début de la nouvelle année universitaire et chaque jour, nous avons été témoins de protestations et de campagnes successives d’une université à une autre, dans un esprit de solidarité entre elles et le mouvement a pris de l’ampleur et gagné un attrait massif.
Les étudiants ont fort justement réalisé qu’ils devaient adopter dans les universités les slogans du peuple de la rue et dans ce processus suivre les questions et les désirs des travailleurs, des femmes, des enseignants et de toutes les sections de la société pour la l’égalité et la liberté. Dans les derniers mois qui ont suivi le coup d’Etat, le mouvement ouvrier est devenu une des questions les plus critique et les plus explosive sur l’arène politique et sociale. D’un côté, les conditions de vie et la situation économique des travailleurs a fait qu’ils ont eu recours à des grèves successives dans les usines et les centres industriels petits ou grands. De l’autre, la présence de travailleurs, même inorganisés, dans les protestations récentes, leurs campagnes publics contre la dictature sont liés et leur a ouvert un nouvel horizon. Aussi, les protestations et luttes ouvrières sont entrées dans une nouvelle phase de progrès et de réussites.
Le gouvernement de coup d’Etat, depuis le moment de l’irruption du peuple, a constamment cherché à utiliser ses agents de répression pour mettre fin à cet élan. Maintenant que le gouvernement de coup d’Etat est à l’apogée des troubles internes, régionaux et internationaux, après avoir criblé de ses balles de nombreuses personnes éprises de liberté, emprisonné, torturé et fait disparaître un grand nombre de femmes et d’hommes qui ne voulaient que l’égalité et la liberté, il se tourne contre les mouvements sociaux, en particulier contre les militants et dirigeants des mouvements ouvrier et étudiant qui ont été soumis à de lourdes et honteuses peines de prison.
De lourdes peines de deux à cinq ans de prison ont été prononcées le mois dernier. Des peines disciplinaires, privant des étudiants d’éducation, ainsi que le renforcement de la haute sécurité dans les universités, sont les mesures du gouvernement de coup d’Etat contre les nouvelles campagnes et protestations continuelles des étudiants d’université à travers le pays qui l’a mis à genoux.
De la même façon, les arrestations de militants ouvriers, la répression des grèves et la prononciation de peines de prison honteuses par les mains de la dictature islamique pour poursuivre son projet d’écraser le mouvement ne cherchent qu’à mettre fin aux protestations et aux droits du peuple.
La somme de ces répressions, des efforts du gouvernement de coup d’Etat, qui inclut la répression politique et la répression des mouvements sociaux et des initiatives d’affrontements, et la suppression d’institutions sociales comme des ONG (en particulier celles qui sont actives dans le champ des droits de l’enfant et la lutte contre l’exploitation et les abus éhontés à l’encontre des enfants), ont créé une atmosphère d’intimidation publique où s’applique la peine de mort, et en particulier celle contre des enfants et de jeunes gens.
La peine de mort, cet outil hideux de l’assassinat organisé entre les mains de la dictature des gouvernements, augmente avec rage et la forme la plus horrible est l’exécution de jeunes gens en Iran, et dont le gouvernement capitaliste islamique oppresseur est pionnier et a le plus fort taux d’exécutions par habitants dans le monde. Et nous avons vu à quel point les pressions et recommandations formelles des institutions internationales ont été inefficaces pour les arrêter.
Tous ces efforts désespérés de la part du gouvernement de coup d’Etat montrent son état troublé. Et ni un retour vers la période précédent le coup d’Etat électoral, ni son renforcement et la fin des protestations populaires, qui deviennent plus radicales par la création islamique désespérée d’une atmosphère d’oppression et d’intimidation, ne sont possible. Il ne peut créer un barrage contre ce mouvement. Le mouvement social, et en particulier le mouvement des travailleurs, se renforcera au fur et à mesure qu’il grandira et s’unira avec d’autres campagne et assurera sa puissance dans la lutte. De la même façon, le mouvement ouvrier, avec les aspirations des masses dans le mouvement populaire, sera le pionnier de cette lutte et fera un pas de géant à l’horizon des luttes de ces trente dernières années.
Les étudiants socialistes des universités d’Iran, en condamnant la répression, les ignobles peines de prison contre des militants ouvriers et étudiants et l’odieuse vague d’exécutions du gouvernement de coup d’Etat, défendent la lutte populaire contre la dictature et pour la liberté, l’égalité et les droits démocratiques. Nous déclarons notre solidarité avec la lutte et la résistance contre la dictature et mettons tous nos efforts pour la réalisation des revendications populaires des mouvements pour la justice sociale et la liberté. Et nous nous engagerons pleinement dans toutes les actions allant dans ce sens.
* Des nouvelles Circonstances se sont créées à partir de la perturbation civile à l'égard de l’existence du régime répressif et leur politique inhumaine. Les attentions nationale et internationale sur les fondamentaux et mouvement de classe ont augmenté. Peut-être que la guerre du peuple contre le gouvernement n'est plus de même manière que les vidéos et les rapports ont témoignée après les élections, mais ce sont les cendres qui, à la moindre brise, s’allumeront à nouveau.
La colère s’est montrée dans nos rues, sous prétexte de fraude électorale, mais il suffit d'écouter les conversations dans la rue pour se rendre compte que ce n'est pas une bombe atomique qui va exploser, mais l’explosion d’une bombe de colère devient de plus en plus imminente de jour en jour. La question qui a provoqué beaucoup de mécontentement et de désespoir est avant tout l'état lamentable de la situation économique des iraniens et la prospérité. Je parle pour le peuple, la classe des travailleurs et la communauté qui en génère, n'ont pas de capital autres que la puissance de leurs bras. La pauvreté, le chômage, le coût de la vie élevé et l'inflation ne sont pas nouveaux en Iran. Les iraniens ont vécu pendant des années la pression économique, mais ces dernières années de crise économique avec l'échec des politiques internationales avec l’occident, ont créé des conditions très difficiles pour la république islamique. Ces circonstances ont évolué au point où le gouvernement a tiré ses propres balles mortelles. L'assemblée législative de la République islamique a, ces dernières semaines, approuvé un plan pour le «ciblage des subventions". Cet accident est précisément l'autre côté d'une pièce de monnaie qui se multiplie en Amérique. Le Congrès a finalement approuvé le plan de «sanctions économiques plus larges».
L'objectif du plan approuvé par le Conseil islamique est l'éradication des «subventions gouvernementale» dans la vente d'énergie comme le pétrole, le gaz , l'essence , l'électricité ... en plus des certains produits alimentaires de base. Il a été prévu que la mise en œuvre de ce plan de l'ordre de 20 milliards de dollars (un quart du budget annuel du pays) va imposer directement le coût de la vie. La suppression des subventions n'est pas un phénomène particulier à la République islamique, mais un exercice commun de Bourgeoisie pour soi-disant «efficacité» de la fonction économique du gouvernement. Une directive d’AhmadiNejad entend mettre en œuvre afin que le fardeau économique et le déficit budgétaire tombe sur les épaules des masses travailleuses. Mais l'autre question est que ce plan correspond avec des ruisseaux d’autres bourgeois, sans se saisir de questions politiques.
De multiples flux national islamique au nationalisme pro-occidental aux conservateurs, de Dariush Homayoun à Khatami et Rafsandjani et Bani Sadr ... tous sont en faveur de ce plan et cela peut se conclure devant la classe ouvrière. En attendant, la République islamique est en train de tuer les êtres humains économiquement et leur bien-être d'une manière beaucoup plus meurtrières et inhumaines et ce n'est pas sans motif que l'ensemble des dites ruisseaux sont assis en silence.
Mais Washington va mettre un autre plan - pour "une plus large sanction économique» en place. Le Congrès américain avec cette décision, qui a apparemment est mis en pratique dans la cadre du programme nucléaire de l'Iran, mettra les iraniens sous les problèmes et pressions économique et sociaux les plus graves qu’à la fin à travers remontrance de la population, il peut être victorieuse à un niveau très élevé économiquement et politiquement parlant. Le résultat direct de l'approbation de ces deux régimes est la pression insupportable pour les iraniens. Sanction économique est une arme de destruction massive, une arme qui est utilisée par les deux pôles contre le peuple. Les résultats de sanctions économiques par un passé pas trop lointain, et en Irak montrent que près de 5000 enfants et personnes âgées perdent la vie chaque mois, suite à des effets de ces sanctions. Ce chiffre devrait être multiplié pour une période de 10 ans pour voir les effets de ces armes de destruction massive plus clairement. Tout comme les sanctions économiques n'ont pas réussi à affaiblir le gouvernement de Saddam Hussein, ils ne réussiront pas contre la politique inhumaine de la République islamique, mais plutôt ouvrir les mains des mafias et des factions du gouvernement. Des années de traitement contre les salariés et les divers secteurs industriels par la République islamique - en particulier ces derniers mois - témoignent de la mafia économique du pays. Une mafia qui a même été entraînés dans des débats télévisés préélectorale, et dont le cas a fait l'objet d'une discussion devant les yeux du peuple.
En raison de la situation actuelle, tous les jours une grande partie des nouvelles est consacré aux rebelles des travailleurs et cela seul est un petit coin de douleur commune et des coups de poing qui retentit chaque jour des classes inférieures de société. Les Travailleurs iraniens savent bien qu'ils doivent s'élever contre les politiques inhumaines et avec leurs propres forces changer le statu quo au profit de la majorité. Auparavant, ils ont organisé et créé des syndicats indépendants sur ce même principe de nombreuses fois et leurs actions ont été supprimées par des peines de prison et la flagellation. La République islamique sait bien que l'assemblée des travailleurs dans la lutte des classes est très dangereuse et c’est la cause de l'effondrement des fondements de l'ordre. Pour cette raison, le régime réagit au moindre signe d'action des travailleurs avec des peines inhumaines, contre les membres les plus diligents de la communauté. Cette République islamique a émis la flagellation et les peines de prison pour les travailleurs à Sanandaj. Leur crime a été la participation à la Journée internationale des travailleurs le 1er Mai. La République islamique, par le biais des dirigeants du syndicat supprimés, comme Mansour Osanloo et Ebrahim Madadi pour le mouvement de grève des conducteurs de bus, a montré qu'il ne reculera devant rien dans ses attaques contre des travailleurs et de leurs revendications légitimes. Mais ces derniers jours, les nouvelles sont différentes dans les journaux. Oui, plus de peines de prison pour les dirigeants des travailleurs et cette fois les dirigeants du syndicat de Haft Tappeh Neishekar, qui ces dernières années ont bien représenté la lutte des travailleurs contre le gouvernement. La République islamique a prononcé des peines de prison pour ces travailleurs. Leur crime est d’avoir des syndicats instituant et organisant la grève dans un effort pour percevoir leur salaire en retard. Ceci est une attaque claire et sans vergogne contre les travailleurs qui doivent être répondus par les gens du pays.
Il y a quelques jours les ouvriers de Pipe works d’Ahvaz et Pars Wagon descendus dans la rue pour protester contre les lois anti-travailleurs et le non-paiement des salaires en retard. Mettant le feu à des pneus et de prendre le contrôle des routes qui entourent la ville et les usines, ils ont sonné la sirène de la révolte des travailleurs. Bien que des slogans réactionnaires insignifiants puissent être entendu ces jours-ci, le souffle de la lutte des travailleurs pour leurs droits avec l'organisation nationale, donne espoir pour l'avenir du mouvement des travailleurs. Les protestations des travailleurs ont des formes les plus populaires de protestation dans la société que nous avons été témoins ces derniers jours où le peuple d'Ahvaz ont rejoint les manifestations des travailleurs par centaine, criant des slogans contre les politiques du gouvernement. Avant cela, dans la perspective des élections, les travailleurs ont annoncé qu'ils ne participeraient pas aux élections et qu'ils croyaient qu'ils n'auraient pas eu lieu dans des conditions démocratiques au profit de la majorité. Lorsque Moussavi a visité le sud de l'Iran, les travailleurs portaient des pancartes innombrables annoncées que tous les candidats aux élections ont été du même acabit, et qu'aucun suivi un programme de distinguer le bien-être et l'amélioration des conditions des travailleurs. Par conséquent, non seulement ils s'abstiennent de prendre part aux élections, mais ils prennent également exception au statu quo. Comme cette présence des travailleurs dans la rue ne peut être à cause des réformistes et des représentants des Moussavi et Khatami et saisis dans le nom du mouvement vert. Les désirs de ce mouvement ont été clairement énoncés, le 1er Mai, journée internationale des travailleurs. Je termine ce morceau avec une déclaration du Syndicat libre des travailleurs de l'Iran, qui exprime et représente la voix des travailleurs, directement:
Iranian Workers La Résolution sur la Journée du 1er Mai
La crise financière actuelle et ses conséquences destructrices pour la classe ouvrière dans le monde a encore étendu son ombre menaçante sur la vie quotidienne des travailleurs iraniens; Mais les injustices dont ils souffrent n'est que le résultat de la domination de la classe capitaliste iranien.
Les injustices telles que:
Salaire, garder les travailleurs dans le cadre du seuil de pauvreté, des licenciements à grande échelle, la retenue des salaires des travailleurs depuis des mois, l'imposition de contrats temporaires et des contrats blanc pour les travailleurs par les entreprises, l'emprisonnement et la flagellation des travailleurs afin d'inhiber la désobéissance et la résistance, l'absence de contrats justes et légales.
Ce ne sont pas des problèmes qui ont émergé en Iran avec la nouvelle vague de crise économique. De telles injustices existent en Iran depuis de nombreuses années et la crise s'aggrave chaque année. Nous n'allons pas garder le silence face à ces odieuses pratiques inhumaines, et ne leur permettrons pas piétiner nos droits, en plus de ce qu'ils ont déjà fait. Nous sommes les principaux producteurs de richesses dans la société, et nous estimons que c’est notre droit légitime de vivre selon les normes les plus élevées de la vie.
le 1er Mai est une journée internationale de solidarité parmi la classe ouvrière et la journée des travailleurs dans la lutte mondiale contre les régimes oppressif du capitalisme et de l'expression de leur désir d'un monde libre de toute oppression et d'exploitation.
Cette année, la classe ouvrière célèbre la journée du 1er Mai pendant que le système capitaliste mondial s’est englué dans une crise économique de plus en plus destructeurs et se bat pour se libérer de ce bourbier par tous les moyens possibles.
La crise économique actuelle a démontré l'incapacité du système capitaliste pour faire face à ses problèmes, n'ayant pas trouvé d'autre alternative que de transférer le poids de la crise sur les épaules de la classe ouvrière du monde entier. Cela témoigne du fait que, dans l'ère post bloc de l'Est et la déclaration de la fin de l'histoire par le monde capitaliste décadente, il ne reste d'autre alternative pour la classe ouvrière dans le monde civilisé, que de se libérer des relations inhumaine de capitaliste inhumaine.
Nous méritons une vie décente et nous allons nous assurer d'atténuer ces problèmes avecnotre solidarité et en formant des syndicats, qui sont indépendantes du gouvernement et de l'influence des sociétés.
Par conséquent, nos travailleurs demandent ce qui suit comme un programme minimum qui prend effet immédiatement:
1-La sécurité d'emploi pour tous les travailleurs et l'abolition des contrats temporaires, blanc et nouvellement formulées.
2-Nous considérons le salaire minimum fixé par le Conseil supérieur du travail comme l'imposition de la mort progressive des millions de familles de classe ouvrière, et nous insistons sur l'augmentation immédiate du salaire minimum sur la base des revendications légitimes des travailleurs, véhiculé par les travailleurs «véritables représentants et de leurs syndicats indépendants.
3-La formation de syndicats de travailleurs indépendantes, le droit de grève, de protestation, des rassemblements libres et la liberté d'expression sont nos droits légitimes, et ces demandes doivent être accordées sans condition comme les droits inaliénables de tous les travailleurs.
4- Les salaires impayés des travailleurs doivent être réglés immédiatement et à partir de maintenant, cela doit être considéré comme un acte criminel, passible de poursuites devant les tribunaux et les conséquences forcées.
5-le licenciement de travailleurs en utilisant différents prétextes doit cesser et tous ceux mis à sac, ou qui entrent sur le marché du travail, devraient bénéficier d’une assurance emploi convenable pour un niveau de vie décent.
6-Nous réclamons des droits égaux pour les hommes et les femmes dans tous les aspects de la vie économique et sociale et nous demandons l'abolition de toutes les lois discriminatoires.
7-Nous réclamons un plan de pension décente pour tous les retraités et nous condamnons toute pratique discriminatoire sur le versement de ces pensions.
8-Nous appuyons fermement toutes les demandes formulées par les enseignants, les infirmières et tous les autres travailleurs en col blanc, et nous nous considérer comme leur allié dans leur lutte. Nous exigeons également la révocation de la condamnation à mort de Farzad Kamangar.
9-Comme les travailleurs saisonniers de la construction sont privés des droits d'assurance sociale nécessaire, nous les soutenons dans leur lutte pour obtenir des droits humanitaires et une vie décente.
10- Le capitalisme est la force motrice de travail des enfants. Nous exigeons que tous les enfants, indépendamment de leur sexe, d'ethnie et de religion, puissent bénéficier de l'égalité des chances pour l’hygiène, la santé et éducation.
11-Nous exigeons la libération de tous les travailleurs détenus en prison, y compris Mansour Osanloo et Ebrahim Madadi, et la révocation de tous les jugements rendus contre eux, en mettant un terme aux arrestations et harcèlements des travailleurs.
12-Par la présente, nous prononçons notre soutien à tous les mouvement épris de liberté et d'équité, comme le mouvement étudiant et le mouvement des femmes, et nous condamnons fermement l'arrestation et l'emprisonnement de leurs militants.
13-Nous faisons partie du mouvement ouvrier international, et comme tel, nous condamnons le pillage et l'aléatoire de double exploitation et le harcèlement des travailleurs afghans et d'autres migrants en Iran.
14-Nous sommes reconnaissants de l'appui international à la classe ouvrière et notre lutte en Iran, et nous sommes leurs alliés et solidaires avec les luttes contre les rigueurs imposées par le système capitaliste.
15-Le 1er Mai doit être déclarée un jour férié dans le calendrier iranien et aucune interdiction sur la fête de cette journée doit être abrogé et interdite.
Vive Mai Day! (La journ&e du 1er Mai)
Vive la solidarité internationale de la classe ouvrière!
1er Mai 2009
La Commission de « May First «
Syndicat des travailleurs de Téhéran et de sa banlieue, Vahed Bus Company Syndicat des travailleurs de plantations de Haft Tappeh Sugar la
Syndicat libre des travailleurs en Iran
Comité fondateur du Syndicat des constructeurs et des décorateurs
Conseil de Concertation des Organisations du travail et des militants
Comité de coordination des organisations de travailleurs forment '
Comité à poursuivre d'établissement de l'organisations de travailleurs libres »
Pendant les derniers jours de la période initiale des manifestations contre le coup d’Etat (du 12 juin au 17 août 2009), le slogan “Indépendance, liberté, République Iranienne” a commencé à avoir un écho dans les manifestations. Ce slogan du peuple était une réponse directe aux réformateurs, qui avaient formé le “Parti de l’Espérance Verte”, leur intention d’empêcher le peuple de dépasser le cadre de la République Islamique et leur volonté de contenir le mouvement au sein des cercles internes du régime. Cependant, en chantant ce slogan, le peuple avait clairement refusé le but de “l’application dans sa totalité de la constitution de la République Islamique” et montré que son objectif était de remplacer le régime islamique par un ordre démocratique.
Après le 17 août, lorsque les manifestations quotidiennes se sont transformées en un “calme” apparent, cela a donné aux deux fractions du régime (les soutiens du coup d’Etat et les réformateurs) l’illusion que les manifestations de rue prendraient des formes plus acceptables et que ce slogan disparaîtrait loin de l’esprit des gens. Mais, la persistance de ce slogan lors des manifestations de la journée d’Al Qods (journée de Jérusalem le 18 septembre) a réveillé les hommes de l’Etat de leurs fantaisies et montré que pendant la période de “calme”, non seulement le peuple n’avait pas oublié sa revendication de dépasser la République Islamique, mais qu’en plus, le peuple l’a combinée avec le rejet de l’attitude soumise et respectueuse des forces répressives, la remplaçant par des tactiques de rue plus agressives d’attaques et de contre-attaques pour protéger les cortèges de manifestation. Ces actions défensives de notre peuple et jeunesse militants en réaction à la brutalité de la police et des voyous(1) a secoué les deux fractions du régime dans leurs fondations et les ont alertées que si elles ne changeaient pas leur méthodes, elles n’auraient plus rien à se disputer.
Dès le lendemain des manifestations de la journée d’Al Qods, les portes-paroles des deux fractions de la République Islamique, effrayés de ce qui pourrait se passer lors de la “journée des élèves” (le 4 novembre), sont montés sur leurs tribunes et chairs religieuses pour condamner ce slogan et les actions “destructives” et pour appeler le peuple de changer la direction de sa lutte pour le respect des lois et de la constitution de la République Islamique. Ce qui est amusant, c’est que la première déclaration télévisée à ce propos vienne d’Ahmadi Moghadam, chef de la sécurité, qui a maladroitement admis que les unités spéciales avaient été inefficaces et ajouté : “Nous n’avons pas de problème avec le Mouvement Vert ou tout autre mouvement qui protesterait dans les limites de la loi, ou même au-delà, tant qu’il n’est pas chaotique. Mais s’il y a des troubles menant à des perturbations, alors les forces de sécurité agiront avec fermeté.”
Avec ce discours, il a offert aux réformateurs quelques bases pour convaincre le peuple que s’il veut éviter la répression, alors, il doit s’éloigner des revendications radicales et revenir dans un cadre acceptable par le régime. De leur côté, lors de deux prières du vendredi, Ahmad Khatami et Janati (deux soutiens au coup d’Etat) ont dirigé leurs discours contre les gens qui chantent “République Iranienne”, les menaçant de l’accusation de “guerre contre Dieu” et de condamnations à mort. A côté de telles menaces, et de celles du chef des forces de sécurité, aux côtés du coup d’Etat, les réformateurs ont aussi commencé un mouvement dans la même direction. Le premier à avoir mis l’accent sur cette question fut Mir Hussein Moussavi lors de ses messages publics des 12 et 13 octobre. Sur le site “Ayandeh”, lié aux réformateurs, on peut lire dans un article sur le message de Moussavi : “Entendre des slogans caustiques lors de la journée d’Al Qods, scandés par des gens qui se présentent eux-mêmes comme des sympathisants de Moussavi et comme membres du Mouvement Vert, est à l’origine d’inquiétudes de certains membres concernés du pays ; dans ses textes récents, Moussavi a mis en garde les manifestants qu’ils pourraient sombrer dans une logique dangereuse et un piège destructeur et a expliqué ainsi : “ces communiqués et les actions et communiqués précédents signifiaient maintenir les luttes du peuple dans le cadre du système et de ne pas tomber dans le piège de ceux qui veulent briser ces structures. (…)”
Maintenant, cela fait plus de deux semaines que les observateurs politiques sont convaincus que le 4 novembre (journée des élèves) auront lieu d’autres manifestations de masse dans la capitale et partout dans le pays. Des groupes influents ont appelé leur soutien à ces manifestations et appeler leurs sympathisants à y participer. Aujourd’hui, nous ne sommes qu’à peu plus de 15 jours de cette action. Les deux fractions du régime sont conscientes qu’il serait futile d’appeler les gens à ne pas y participer. Aussi, alors que nous nous approchons de cet évènement, les soutiens du coup d’Etat comme les réformateurs renforcent leurs efforts pour faire comprendre aux gens qu’ils doivent limiter leurs luttes et leurs revendications au cadre de la constitution de la République Islamique et à un degrés d’action tolérable. La position des soutiens du coup d’Etat est très claire. Ils ont verbalement reculé face à ce slogan et à la radicalisation des tactiques utilisée par le peuple lors de la Journée d’Al Qods, et comme l’a déclaré Ahmadi Moghadam ils se disent prêts à respecter le droit aux rassemblements à condition qu’ils restent au sein des règles du système. pourtant, nous avons mieux à faire que de croire de telles allégations. Le 3 novembre, les forces de répression agiront comme elles l’ont fait auparavant, que les slogans populaires se limitent à “Allah Akbar” ou “Ya Hussein, Mir Hossein”, ou qu’ils passent à un niveau supérieur comme “Mort à Khamenei” ou “à bas la République Islamique”. Cela signifie, que si elles sont plus fortes que le peuple, elles passeront brutalement à l’offensive ; et que confrontées à une concentration populaire de masse, elles se cacheront dans les allées et les ruelles.
Pourtant, du côté des réformateurs, ils développent chaque jour leurs activités, relayés par leurs mass-média et leurs soutiens des pays occidentaux, propageant des mensonges encore plus gros et de vides promesses pour leurrer les gens dans la soumission.
Le plus honteux mensonge est la déclaration que si des slogans comme “République Iranienne” ou d’autres qui indiquent une rupture avec la dictature de la République Islamique sont chantés, alors les forces de répression trouveront un prétexte pour attaquer violemment les manifestations. Comme si lorsque ces slogans ne sont pas utilisés et que les actions et revendications du peuple restent dans le cadre légal du régime autocratique, les forces de répression n’attaquaient pas les manifestations ! Même un simple élève de l’école primaire ne peut être leurré par un tel mensonge. Les forces de répression ont assassiné des gens quand leurs slogans n’étaient que “où est mon vote ?”, elles ont tués des dizaines de personnes comme Neda et Sohrab, utiliser des tirs de snipers depuis les toits des bâtiments, uniquement pour décourager les gens de participer à des protestations pacifiques. Il y a beaucoup plus d’individus dont on ne sait où ils sont depuis le premier jour des protestations. Ils ont été sacrifié pour avoir cru aux illusions des réformateurs. Khamenei (le Leader) a ordonné de tirer sur la foule quand le peuple suivait les “manifestations silencieuses” suggérées par Moussavi et Karoubi. Avec une recherche plus approfondie, on peu voir que les reculs dans la répression et les meurtres et finalement les reculs verbaux du gouvernement de coup d’Etat ont commencé après que les slogans et les revendications se soient élevés dans le rejet de la totalité de la République Islamique et le changement de tactiques dans la confrontation avec les forces répressives. De telles déclarations fallacieuses sont une preuve de la malhonnêteté des forces réformatrices et de leur direction sur les gens qui se considèrent eux-mêmes comme membres du mouvement vert. Les autres en effet étaient déjà conscient de leur volonté malade, comme individus ou comme groupe, n’avaient pas d’illusion sur leur direction et ne suivaient pas leurs directives. Aussi, de tels mots ne cherchent qu’à tromper ceux qui croient encore en leur véracité. Nous conseillons à ce groupe de gens de sortir de ces illusions et de leur influence et de se mettre au côté de la majorité du peuple, pour avancer de façon décisive vers la démocratie.
Mais le plus important de ces mensonges est l’affirmation que les gens qui chantent “république Iranienne” ne sont qu’un petit groupe de gens et des militants politiques dont la ligne est dictée depuis l’étranger et qui scandent des slogans inacceptables. Ce mensonge a pour but de tromper les nouveaux venus dans le mouvement, car quiconque était dans les manifestations de la journée d’Al Qods sait combien étaient partagés les slogans appelant à l’effondrement de la République Islamique, en particulier l’appel pour une “République Iranienne”. Cela indique aussi à quel point ces menteurs sont dans le même bateau que les soutiens du coup d’Etat. En effet, depuis hier et encore maintenant, ils ont propagé de telles allégations contre les réformateurs eux-mêmes. L’histoire d’Ahmadinejad appelant les manifestants “poussières insignifiantes” dépendantes de puissances étrangères est toujours jeune et fraiche dans les esprits de tout le monde.
Une autre allégation fausse des médias réformateurs et de leurs écrivains mercantiles est que chanter des slogans radicaux provoquerait une scission dans les rangs du peuple et réduirait le nombre de participants aux protestations. C’est la propagande complémentaire à l’allégation précédente. Une fois encore, pour quiconque a participé aux manifestations d’Al Qods, il était clair que ces slogans étaient chantés par presque tous les participants, et non seulement il n’a pas causé de division en leur sein, mais il a augmenté le degrés d’unité du peuple contre les forces du régime actuel. Il n’y a qu’un très petit nombre de ceux qui sont au pouvoir et des cadres et agents réformateurs qui se sont séparés de la pensée majoritaire du peuple en s’opposant à de tels slogans. Nous leur suggérons pour éviter la division et les tensions au sein des masses d’arrêter leur propagande mensongère et de respecter la volonté et les revendications du peuple.
Quoiqu’il en soit, plus on s’approche de la manifestation du 4 novembre, et plus les fausses allégations et les mensonges des dirigeants du régime (partisans du coup d’Etat et réformateurs) et des écrivains à leur service deviennent plus dégoutants dans leur nature et leurs diversités. Aussi, par l’expérience que nous avons acquise lors de ces luttes, nous devons nous efforcer d’élargir leurs bases populaires, en appelant les classes opprimées, les mouvements des travailleurs et du peuple, qui ont déjà lieu dans des luttes séparées, de rejoindre ces protestations politiques centrales et nationales. Nous devons avancer vers une étape plus organisée et des revendications plus claires, en rejetant tous les appels aux compromis des réformateurs et des partisans du coup d’Etat.
A bas la République Islamique !
Pain, Logement, Liberté, République Soviétique !
(1) Ndt : Le terme “voyous” ou “brutes” est généralement utilisé en Iran pour désigner les miliciens bassidji.
Par : Amir K. Khiaban # 48 / Mercredi, 23 Septembre 2009
L'université n'a jamais été une maison chaude et confortable de l'apprentissage. Du moins, pas en Iran. Ici, il a été pendant longtemps, une ruelle façonné par diverses luttes et de combats ouvrant son chemin; une arène de lutte compacte entre le despotisme et la liberté, entre la dictature et auto-gérance /l’autonomie, entre la science de l'oppression et de contrôle, d'une part, et la science de la libération de l'autre, l'artère principale de l'histoire politique contemporaine de l'Iran.
La République islamique a été renforcée par la conquête des universités. Je ne veux pas dire simplement la fermeture des universités en 1980 et l'élimination violente de l'avant-garde du mouvement des étudiants en Iran, ce qui en soi est une arène séminales et de la résistance courageuse des élèves - qui ont riposté lorsqu'ils se sont confrontés à de fascisme religieux de Khomeiny et perdu leur vie, et n’ont pas resté silencieux à la contre-révolution culturelle de la République islamique - brillera dans l'histoire de la universitaire (iranienne). Mais aussi, en déclarant l'Université de Téhéran d'être le lieu des prières du vendredi de Téhéran, ils ont clairement mis en évidence la relation entre l'université et le régime actuel. La conquête spatiale de l'université était peut-être primaire à la conquête du discours social et le coup d'Etat militaro-politique de 1981 et la fermeture (total) de l'espace public social. (Le processus) d'islamisation de l'université est un élément important entrave sur la société par la mise en place d’une nouvelle puissance, qui venait de commencer, secouent le corps de la révolution.
La consolidation rapide du régime au pouvoir dans la vie de l'université de Téhéran a été la réponse donnée par Khomeiny et ses cohortes de meurtre à la liberté, la diversité et la splendeur collective que la révolution de 1978 a propagée à travers l'herbe verte de l'Université de Téhéran. Prenant la prière du vendredi dans le même rythme universitaire a été fait pour garantir les [suite] contrôles de l'espace universitaire par des forces réactionnaires religieux. [...] Le but du clergé chiite était d'imposer leur propre système de pensée sur les structures modernes de l'université. La présence hebdomadaire de nombreux fidèles de l'islam dans un espace qui est [censée être], le vaisseau principal de la pensée critique, et les sermons hebdomadaires des fonctionnaires religieux du régime dans le but de diffuser leurs réflexions et leurs idées, au lieu de diffuser les concepts et les idées par les forces académiques et progressiste, a été un pas de géant par le régime à enterrer la révolution.
Maintenant, et encore une fois, l'université a été transformée en plein coeur de la société. Les gens qui, le 18 Septembre soulevé le slogan: «Quand l'université s'ouvre, L'Iran va voir Armageddon! "(Daaneshgaah besheh Baz KE, Iran misheh qhiyaamat!), Comprennent bien l'importance de combattre dans les universités. L'université est un centre nerveux qui, avec [jeunesse] l'enthousiasme et l'idéalisme, peut atténuer et réduire à néant ces type mercantiliste de calculs d'une société rongée par la dictature. C'est aussi un centre nerveux qui peuvent empêcher l'écart et la cooptation du mouvement populaire, et être le centre de fournir la conscience et la vigilance ainsi que la défense des intérêts de ceux dont les voix ont été expropriés, qui n'ont pas de porte-parole, et les opprimés. La dictature aussi, avec son frémissement, nous montre l'importance de ce combat. L'attaque organisée contre les militants étudiants, la militarisation absolue de l'université, les expulsions répandue, et la islamisation habituelle de la universitaire sont des stratégies du régime pour vaincre le peuple dans les tranchées de l'université.
La bataille de l'université est l'une de l’appropriation de cet espace comme le sien. En déterminant les sujets, par [la mise en œuvre des politiques particulières pour] l'admission des étudiants, par exécution de [genre] l'apartheid, la nomination d'instructeurs de leurs propres rangs, traînant leurs propres cérémonies dans l'espace universitaire, les expulsions et l'imposition de la dispersion et la propagation des ondes de réaction, le régime essaie de réaliser ses objectifs. Mais, les étudiants aussi, tout comme les gens ordinaires au début de leur nouvelle révolution, ont compris que pour vaincre l'ennemi, ils doivent capturer les espaces universitaires. Ils ne craignent pas, car ils sont tous ensemble. Ils ont le pouvoir de couper les mains des dirigeants issus de leurs espaces éducatifs et de vivre.
L'université, jusqu'à présent, a été une collection de classes, des espaces, des portes et des barrières, des couloirs et des livres ainsi que du froid et du régime touchés par les discussions que les étudiants ne fit que traverser, une collection pleine de populations d'élèves, qui sont néanmoins captifs des gouvernants. Une victoire pour le mouvement, toutefois, signifie la reprise de cet espace des mains du régime. Victoire ne signifie pas immenses rassemblements, pour la défense de tel ou tel dirigeant politique, mais un rassemblement, qu’à sa fin, tout le monde prend part à sa situation antérieure et seulement quelques photos de drapeaux et e pancartes prendront place dans certains médias. Vaincre la dictature signifie la création d'espaces libres et sociale. Sans ces créations, et sans reprendre l'université de la dictature, seulement une illusion de la victoire restera en place.
Green politique ou est profond? Les institutions d'enseignement supérieur en Iran réunissent des millions d'élèves et des dizaines de milliers d'éducateurs. Si l'on ajoute à ce nombre le personnel et les travailleurs employés dans ces établissements, on peut constater que, par rapport à la taille de cette population, voire des milliers de voyous, Basiji et l’assassin du régime sont insignifiantes. La République islamique peut maintenir son occupation de l'université que dans un état de l'indifférence d'une majorité, tout comme il avait une occupation absolue établie dans les rues seulement jusqu'au mouvement collective du peuple. Aujourd'hui, cependant, personne dans l'université n’est indifférent. Et c'est exactement notre point de départ:
La Politiques des Verts, ces derniers jours, a été axé sur la promotion de l'insatisfaction générale au sujet du coup d'État. Cette politique cherche à contester la légitimité de l'actuel gouvernement et à légitimer son alternative politique. De visualisation de ses signes comme la couleur verte, d'un slogan écrit sa tactique, et en organisant des sit-in vert et des rassemblements, sont les tactiques ultimes de son arsenal. Cette forme de la politique est encore confuse parce que les dirigeants réformistes sont pour l'instant incapable de formuler leurs objectifs plus importants et des stratégies. Dans ce type de politique, les étudiants continuent à les occuper en attendant de trouver d'autres commandes depuis le siège de la direction.
En politique profond, cependant, la stratégie principale est de reprendre l'université du régime au pouvoir et de se le réapproprié. Les étudiantes qui, dans leurs dortoirs et les environs d'université, sont victimes de discrimination, de ridicule ou de la répression, peuvent contester le pouvoir sans fondement de l'ingérence religieuse et administration de l'université avec leur organisation collective, les élèves peuvent eux-mêmes déterminer les critères concernant l'habillement, la façon de se comportent, comment interagir, etc. Leur solidarité collective est leur pouvoir réel pour la reprise des espaces qui en principe leur appartiennent. En défendant leur droit d'exercer des activités liées à l'étude et à la politique, une majorité d'élèves s’organise eux-mêmes et de briser la lame de la peur et l'oppression. Ils vont exprimer leur opinion sur ce qu'il faut lire et résiste à l'imposition par le clergé de sujets réactionnaires sur l'université. Ils prennent en main le contrôle de leurs espaces dortoir et de défendre leur cadre de vie contre les fascistes. Ils organisent des séminaires gratuits, des cours extrascolaires, groupes d'étude, ils organisent leurs propres réunions et [actions politiques] et déterminer leur contenu et les défendre. Avec une telle stratégie, en franchissant chaque étape, font reculer la dictature, un espace libre et démocratique est créée qui à son tour, empêche le retour des dictateurs. L'engagement ou la trahison des dirigeants politiques apparaîtront clairement, avec leur engagement, ou encore avec leur trahison, ces efforts collectifs des étudiants.
Une telle initiative fournira les bases d'une fédération nationale ou une organisation d'étudiants du pays. Une organisation qui est ouvert à tous, et les différents groupes sont actifs tout en conservant leurs positions, les factions, une organisation qui comprend tous les élèves, et pour cette raison même, se transformera en une puissance organisée des étudiants dans la lutte pour faire reculer la dictature et de parvenir à la liberté.
Union des travailleurs de bus de Téhéran a publié une déclaration condamnant les charges par lequel les ouvriers de Haft Tappeh ont été condamnés à des peines de prison, et a demandé leur libération immédiate.
La déclaration par le Syndicat des chauffeurs de bus de Téhéran, explique qu'à la suite de la démonstration du travail des travailleurs de la Compagnie Haft Tappeh de canne à sucre, en 2007 pour les retards des salaires - de leurs droits de travail de base - certains ont été arrêtés et après des interrogatoires répétés, ont été libérés sous caution avec le soutien d’un groupe indépendant. Lors de la première audience, le tribunal a condamné ces personnes à un an d'emprisonnement, avec six mois de sursis.
Les militants du travail de la Compagnie Haft Tappeh ont été émises ces jugements, tandis que il y avais un retard de 3 mois sur leurs salaires, alors qu'ils ont acquis les heures supplémentaires et ont été privés de leurs droits et les avantages de base de leur métier. Au cours des dernières années, le mouvement ouvrier d'Iran a payé un prix très lourd pour améliorer les conditions de travail de ses membres. Beaucoup de travailleurs ont été incapables de payer leur loyer et certains ont vécu en dessous du seuil de pauvreté, ont du passer de longues périodes de temps derrière les barreaux juste pour obtenir leurs droits les plus fondamentaux en tant que travailleur.
Les actions de militants syndicaux ont rencontré des menaces quotidiennes, le chômage et l'emprisonnement. Toutefois, cela ne les a jamais empêchés d'exprimer leurs préoccupations. Ainsi, nous sommes sûr que cela n’empêchera pas, aujourd’hui, ni les militants syndicaux des Haft Tappeh de protester pour leurs droits et ni le Syndicat des travailleurs de bus de Téhéran , à ménager aucun efforts pour atteindre et assurer les libertés de mouvement syndical, ces représentants et des droits. En plus de verdict de condamnation de la cour, ils exigent la révocation immédiate de tous les travailleurs détenus, y compris, Ibrahim Madadi, Mansour Isalou, Farzad Kamangar, et Mehdi Farahi-Shandiz. En outre, ils prévoient l'abrogation de comparutions devant le tribunal, des militants syndicaux, détenus en garde à vue depuis la Journée internationale du travail.
Les membres du conseil d'administration de travail des travailleurs de la Compagnie Haft Tappeh de canne à sucre, sont sur le point de se faire congédier et font face à l'incarcération possible. Sur la base de rapports récents de la Compagnie Haft Tappeh, les menaces et les pressions exercées par l'agence de renseignement de Shoosh au sein du conseil d'administration et des militants syndicaux de cette association a augmenté. Selon les déclarations publiées par les défenseurs des droits et des associations démocratiques en Iran, quatre membres du conseil d'administration de Syndicat de Haft Tappeh, Fereidoun Nikou-Fard, Jalil Ahmadi, Ramezan Alipour et Mohammad Heidari-Mehr ont été interdits d'entrer dans la construction de la société. Les gardes de sécurité de la Compagnie Haft Tappeh, administrée par l’agence de renseignement de la ville de Shoosh, chargé de réprimer les travailleurs de soulèvement, interdit leur entrée. Les quatre ont récemment été condamnés à six mois d'emprisonnement et de six mois de suspension. M. Heidari-Mehr a été condamné à quatre mois de prison et huit mois avec sursis.
M. Ali Nejati, chef du conseil d'administration de Syndicat des travailleur de Haft Tappeh, était licencié de son emploi et interdit de pénétrer dans les locaux il y a quelque temps. Il a été privé de son salaire et ses avantages professionnels depuis plus de six mois, en dépit de soumettre une plainte concernant le licenciement illégal et inhumain de son travail. Le bureau de blâme les longues et consécutif absences de M. Nejati, même s'il était sous la garde du ministère du Renseignement. Davoudi, qui est responsable de la sécurité de la société, a doublé le nombre de gardes de sécurité de 50 à 100. Ces gardes occupent les espaces communs de l'entreprise, rapportant instantanément tous les repérages des rassemblements. Aussi, pour éviter les grèves et les protestations potentielles contre la suppression et la violation des droits fondamentaux du travail, ils ont introduit des informateurs parmi les travailleurs, créant ainsi la méfiance, le pessimisme et un environnement anormal. Madadi, le président de la société, est largement responsable de la supervision de ces mesures de répression sur les ouvriers du travail.
Des rapports cite aussi la rage et la frustrations des travailleurs exprimée à la suite de l'arrestation et l'interdiction des membres de leur conseil d'administration. Ils ont annoncé et mis en garde les protestations et les grèves à venir en cas de refus de libérer ces personnes, en exigeant la libération immédiate et inconditionnelle de tous les travailleurs en garde-à-vue. En outre, ils exigent le retour de M. Nejati à son poste et le paiement total de son salaire impayé. Ils ont également demandé des excuses publiques et officielles devant les travailleurs, envers le président de la société à M. Nejati et d'autres membres du conseil d'administration. Enfin et surtout ils exigent le retrait de Davoudi, Chef de la sécurité de la Compagnie Haft Tappeh.
Pour l’instant, les travailleurs n'ont pas encore reçu leur salaire des deux derniers mois. Par ailleurs, leurs horaires ont été réduits, presque coupée, pour ceux qui crée des pressions financières énormes. Les droits de l’homme et militants de la démocratie en Iran condamnent les verdicts de prison lourdes, le licenciement et l’empêchement des présences de travailleurs militante dans leur lieu de travail et d'appeler l'Organisation internationale du Travail (OIT) et l'Union internationale des travailleurs (IUW) pour soutenir les membres le Syndicat des travailleurs de Haft Tappeh qui sont membres de cette organisation.
Après un long silence, la discussion sur le programme nucléaire iranien est maintenant se réchauffe. Des nouvelles installations ont été découverts dans les montagnes de Qom, ou des installations précédemment découvertes ont été révélées. Des discussions et des négociations sont de nouveau en cours, avec les conjectures, les prévisions et les inquiétudes. Et bien sûr, comme d'habitude la une des journaux et les débats ont été assignés à un conflit nucléaire du gouvernement islamique.
Chaque fois que le problème du programme nucléaire iranien s'échauffe, les mêmes questions défilent devant nos yeux. Pourquoi cette controverse tout au sujet du programme nucléaire iranien? Quelle est la raison de la controverse nucléaire? Comment les deux parties peuvent faire des déclarations apparemment valables? Quelle vérité se cache derrière les objectifs? Quelles sont les ambitions que l'Occident poursuit? Quelles sont les ambitions de la poursuite de la république islamique? Comment ce conflit va se conclure? Quelle est la solution au problème nucléaire dans le monde en général et quelle est la véritable démarche de prévention sur la capacité nucléaire de la république islamique? Ce sont là, des questions importantes que dans la présente publication, dans des déclarations et résolutions des parties ou des dépliants ont été posées à maintes reprises. Les réponses à ces questions, étant donné que les facteurs de base demeurent inchangés, sont celles qui ont également été donnée plusieurs fois auparavant.
En regardant l’ensemble du tableau, le problème de nucléaire iranien, l'effort de la République islamique pour l'avoir, et l'effort contre cette capacité, ce sont des modèles pour répondre à des questions les plus fondamentales. Les questions liées à la polarisation du terrorisme mondial depuis la fin de la guerre froide et en particulier après le 11 Septembre. Les problèmes de l'Occident, particulièrement les Etats-Unis d'Amérique d'une part, qui, avec la fin d'un monde bipolaire, ont atterri sur la table de la Maison Blanche et ses alliés occidentaux, et pèsent chaque jour plus lourde, et les problèmes du mouvement islamique et la République islamique d’autre part (un mouvement et surtout un gouvernement qui ne reculerait pas avant de devenir le Centre du Monde après la Guerre froide, qui voudrat hisser son drapeau à la Maison Blanche, qui aujourd'hui s'est bloqué dans un état constant avec son gouvernement comme une carcase pourrie).
Cette fois, comme toujours, le début de la controverse nucléaire n'est pas une tempête dans un ciel sans nuages. Ni le silence atomique d'hier, ni les histoires d'aujourd'hui ont été ou sont des événements accidentels. Malgré son apparence décontractée tout provient d'un objectif politique clair et logique. L'Amérique et ses alliés ne veulent pas permettre à la République islamique - sous sa forme actuelle - d'avoir une capacité nucléaire. Et la République islamique est déterminée à être armée d'une bombe nucléaire. Bien sûr les deux parties ont tout à fait des motifs politiques compréhensibles.
L'Amérique et ses alliés: L'Amérique ne veut pas - et ne peut pas permettre – à la République islamique d'être armés avec des armes nucléaires (à moins que la République islamique devient domestique, ce qui signifie la métamorphose de la République islamique, devenant ouvertement pro-occidentale, qui est une contradiction en soi et impossible). Le nucléaire dans la République islamique signifie l'armement très important du mouvement islamique, en d'autres termes l'augmentation du pouvoir de manœuvre par la République islamique dans la région voire dans le monde, autrement dit la destruction de l'équilibre politique de la région pour le désavantage de l'Amérique et ses alliés traditionnels dans la région, en d'autres termes fournissant une plateforme pour étendre la République islamique, et l'aiguisage de la lame de voyourisme dns la région pour recueillir sa fortune. Et sur le plan politique tout cela signifie ouvrir d’avantage les mains de la République islamique pour s’introduire en Irak, en Afghanistan et d'autres pays de la région.
Bien qu’à long terme, stratégiquement parlant, les intérêts de l'Amérique sont de remplacer la République islamique par un gouvernement ouvertement pro-occidental, mais dans la théorie de cet objectif stratégique, la République islamique est encore sous le commandement de l'ouest. Surtout en considérant le cauchemar révolutionnaire par le peuple et la possibilité de l'ascension de la gauche, subjuguer la République islamique est devenue plus pertinente. S'il était possible auparavant de rêver que le mouvement islamique et son gouvernement pourrait être contrôlés par des prières d'Obama en Égypte ou à sa table de dîner à la Maison Blanche, une République islamique avec la puissance nucléaire n'a pas pu être apprivoiser, même si Obama, Sarkozy et Gordon Brown les trois enfilaient les turbans.
Souvenez-vous de 2007, quand le cow-boy de la Maison Blanche a été seul sur son cheval et les deux parties étaient occupées à se tirer dessus dans l’ombre. Soudain, la personne la plus importante de la sécurité en Amérique a fait la découverte que la République islamique avait, depuis 2003, renoncé à tout programme d'enrichisement, pour une bombe atomique. Ce fut un simple mouvement théâtral pour engraisser un pôle au détriment de l'autre et ouvrir la voie à des concessions. D'autres rappels de ce théâtre, sont la participation de représentants des deux pôles à la table de discussion pour l'établissement de ce qu'on appelle la paix et la sécurité en Irak - par des personnes qui se sont rendues dans les rues et les écoles et les lieux de travail dans les zones de mise à mort. Aujourd'hui, la même pole position de terrorisme avec les mêmes objectifs qu'auparavant, cherche un moyen pour traiter avec la République islamique. La découverte des installations nucléaires à Qom par Obama, avec le soutien de Sarkozy et Gordon Brown, précisément un jour avant les réunions de Genève, a été une carte jetée sur la table afin de compromettre le pouvoir de la République islamique. C'était une tactique pour prendre le dessus lors des pourparlers de Genève. Quant à savoir pourquoi Obama a révélé le site nucléaire dans sa période supposée de "lune de miel" avec la République islamique, en mettant un embrasement dans la fournaise de la guerre nucléaire, est directement liée à la crise interne de 'Iran. Vous pouvez facilement compter sur ce que la République islamique est à la traîne encore des coups de Juin et Juillet, et qu'il doit être poursuivi et fait pour prendre un siège arrière avant qu'il ne rattrape lui-même. Cela s'est produit en ce sens qu'il a été décidé que les inspecteurs de l'énergie atomique des Nations Unies se rendra Qom et que les 20 % du programme d'enrichissement d'uranium atteindrait achevement sur le sol russe. Tout ceci dans le roulement de tambour de "l'autre" victoire pour l'Islam contre le blasphème de progrès.
La République islamique Pendant un certain temps le programme nucléaire iranien (le développement d'armes nucléaires à des fins pacifiques) a présenté les possibilités d'une meilleure avancement dans la politique d'intimidation dans la région, de nouveaux outils pour prendre le pouvoir, et une nouvelle opportunité de jouer un rôle plus important dans l'équation de la politique mondiale. Avec une capacité nucléaire, Le chemin de la République islamique, en vue de trouver un rôle plus puissant en tant que faction du terrorisme mondial, était lisse. Ce fut un temps que le mouvement islamique et le gouvernement islamique qui s'est tenu positionner comme un pilier important de ce mouvement contrairement à la situation d'aujourd'hui. La République islamique s'est attelé comme le chien du peuple palestinien et le chef des Mostazafiins et en Iran ne s'est pas familiarisé avec l'échelle des salaires ces derniers mois. Aujourd'hui, en particulier après le mouvement humain et révolutionnaire qui a émerveillait le monde, la République islamique s’est transformé en un être maudit et illégitime qui est aussi désespéré qu’impuissant et ne peut se relever qu’avec l'utilisation de balles et les viols et la criminalité. Une corde rouillée pour s’accrocher. Et une façon d'éviter l’avenir sombre du mouvement et gouvernement islamique.
En Iran, le mouvement révolutionnaire a dévoilé une vaste communauté. Un mouvement pour un renversement complète du gouvernement islamique. Ce mouvement a gagné le respect de les peuple du monde, et leur haine pour la République islamique. Aujourd'hui, la République islamique en raison de ce mouvement même est illégitime et pas seulement en Iran mais, aux yeux du monde. Le but immédiat de la controverse nucléaire est de détourner l’intention du monde de cette crise et de lutte au profit de dédain dans le monde entier pour la République islamique.
La République islamique, en sachant très bien que la bombe atomique ne peut pas contrecarrer le mouvement populaire, croit - comme toujours bêtement - que de la controverse nucléaire, il peut au moins faire taire les tranchées pour tout. La République islamique, face à face dans une bataille avec les gens, fut ouvertement déclaré illégitime, a imaginé qu'il pourrait bien poser en photographiant avec les dirigeants de l'Ouest, à Genève. La République islamique qui tremblait encore des chants de « Mort au dictateur » qui,lui avait invoqué le fait que, en apparaissant à Genève, il pourrait changer le visage d'un gouvernement détruit par celui des morts avec l’appui des responsables occidentales. Elle essaye de convaincre les peuples du monde que malgré le séisme politique majeur en Iran, la République islamique en public et particulièrement la bande de Khamenei et Ahmadinejad, ont encore le poids sur la scène mondiale. En vérité, la république islamique a tenté d'acheter la légitimité de son illégitime Gouvernement, derrière le microphone lors des pourparlers de Genève. Du point de vue d'un gouvernement en vertu de l'attaque par des manifestants en colère en s’accrochant à une politique abîmée, les négociations de Genève avec les pays occidentaux, les discussions au nom du peuple iranien, ceux qui ont l'intention de le faire tomber, jouait le rôle d’un fermoir que l'on pourrait presque pendre. Ce n'est pas sans raison que M. Ahmadinejad a proposé que les pourparlers de l'Iran aient lieu avec les hauts dirigeants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité et de l'Allemagne. Cela signifie que Ahmadinejad, dont sa photographie est déchiré en Iran et que le peuple veut le retirer du haut de son podium, est toujours président en dehors de l'Iran et peut être photographié avec Obama, Sarkozy, Gordon Brown et Angela Merkel. C'est quelqu'un qui, d'une main tient la corde pour pendre les hommes jusqu’à la mort et de l’autre, peut tenir avec la corde des Etats occidentaux.
En attendant la politique de l'islam est rompu et la République islamique a tenté d'ouvrir un nouveau compte avec l'excitation "nationaliste" du peuple. De leur point de vue, la lutte nucléaire peut saisir l'émotion "nationaliste" des mains du mouvement nationaliste et le mettre dans la poche du mouvement islamique. Mais l'hostilité et la haine envers le gouvernement islamique est si fort et largement répandue en Iran qu'aucun geste nationaliste peut occulter autant comme un élément de cette haine. D'autant plus que la haine d'aujourd'hui pour le gouvernement n'est plus un simple sentiment, mais une force politique qui a atteint directement à la porte du gouvernement islamique.
Qui détient la clé? Il est possible de mettre un terme, et une fin doit être mis, au conflit nucléaire et le cauchemar d'un gouvernement islamique nucléaire. Mais la liberté de ce cauchemar ne viendra pas du Conseil de sécurité, mais ne pas des élucubrations de deux pôles du terrorisme. La propagande de l'Occident sur les dangers de l'énergie nucléaire n'est pas valide, idem sur les jeux de l’ignorance de la République islamique que ses objectifs sont pacifiques. Ils font tous les deux partie du problème qui est le cauchemar nucléaire dans le monde. L'Amérique a été directement responsable de la guerre atomique dans l'histoire présente, et la République islamique, même sans l'énergie nucléaire, n'a pas aucun sens sans le sang et le meurtre et se nourrit de ce cauchemar politique. (Tout compte fait, disons, comme pour toutes autres questions, qu'en ce qui concerne le cauchemar nucléaire aussi, le gouvernement islamique dans son ensemble fait partie du problème. Chaque soir, le camp d’Ahmadinejad et Khamenei baisse leur tête avec le rêve d'ogives nucléaires au-dessus Shahab 3 et en mettant le feu au peuple israélien. Le chemin de leur adversaire n'est pas beaucoup mieux. Il y a huit ans, Rafsandjani, qui est supposé soutenir, soi-disant, un nombre plus élevé des gens " dans la République islamique, a déclaré: "L'explosion d'une bombe atomique en Israël, n’y laisserait rien. Mais il serait endommagé le monde islamique et un tel événement n'est pas loin de la raison! "La Folie d’islam découlant des idéologies et des besoins politiques de la République islamique, qu'elles soient réformistes ou autoritaire.)
La solution d'un monde libéré du cauchemar de l'armement nucléaire ne peut pas résider dans les mains des deux côtés où l'on enjambe 80% de l'arsenal atomique du monde en bottes ensanglantées de tuerie à Hiroshima et Nagasaki, l'autre veut faire une grande attaque sanglante avec des ogives nucléaires sur Shahab 3. La clé d'un monde sans armement nucléaire se trouve dans les mains d'un mouvement et la force dont la philosophie politique et l'ordre du jour est la sécurité de tous et celui qui n'a pas la nécessité d'un génocide. Cette force est le troisième pôle, debout contre les deux pôles du terrorisme, et celui que la majorité des peuples épris de paix appartient.
Une tête actif et puissant de ce troisième pôle, le peuple d'Iran, a entamé un énorme combat permanent avec un côté de ce conflit nucléaire, s’appelant la République islamique. Les plus forts, les plus progressistes, les plus déterminés de la troisième pole en Iran sont déterminés à renverser la République islamique et d’enterrer le bras majeur du terrorisme mondial, ainsi que son programme nucléaire à la tombe de l'histoire. Ce mouvement est déterminé à arracher cette misère historiques du monde et de construire à sa place, une société, dans laquelle la vie humaine est sacrée, dans laquelle le respect de l'homme dans tous les domaines, toutes confessions, de tous les noms, toutes les religions et toutes les idéologies est primordiale. Une société où tout ce qui sert le bien-être, la paix, la sécurité, le confort, le respect, la liberté et l'égalité des êtres humains.
La scène musicale souterraine de Téhéran a été exploré dans un certain nombre de documentaires de Festival de cannes, dont la chanson d’Amir Hamz "Sounds of Silence» et celle de Bahman Ghobadi "No One Knows Chats Persans", des précurseurs comme O-Hum groupe de rock jusqu’aux étoiles novateurs comme Mohsen Namjoo, les histoires de quelques musiciens, qui ne sont connus que depuis qu’ils ont quitté l'Iran, ont été publiées dans les médias. Mais on connaît moins bien ceux qui restent à l'intérieur du pays et avec précaution pour garder leur identité. Hip-hop en particulier, mérite la reconnaissance de son statut d'intégration des publics jeunes en Iran. Kucheh Bazari ou l'argot des rues, domine le rap persan, et la plupart des chansons sont caractérisées par une litanie de jurons colorés. Paroles dépeignent souvent la vie nocturne de plus en plus " promiscuité" de Téhéran et de la culture de drogue, et font allusion à l'indifférence face à des luttes fréquentes avec la dépression et le désespoir. Par exemple, dans «L'été est court", rappeur populaire Zed Bazi dit:
HICHKAS
Nous nous sentons plus sexy [à savoir, après avoir consommé la cocaïne], comme nous sommes allongé sur la plage au Mexique / ... alors nous sommes au lit, les uns sur les autres / ... et je veux que tu me dises 'Fuck Life' (la-vie-me-baise) Mais "Le président du Hip Hop» de l’Iran, comme on le surnomme, est connu sous son nom de scène « Hich Kas », ce qui signifie «Personne». En 2003, à 18 ans, Hich Kas a crée un des premier groupes de rap dans le pays qui s'appelle le "021", l'indicatif régional pour Téhéran. Mais Ershad, le ministère de la Culture et de l'Orientation islamique, n’a pas autorisé l’existence de ce groupeet sa musique, donc Hich Kas a procédé à enregistrement de ses chansons dans les studios souterraine et de les diffuser en ligne. Il a sorti un album complet, «The Asphalt Jungle», sur iTunes en 2006. Dans une interview avec Jason Jones, le Daily Show de l'été dernier, Hich Kas a déclaré que sa musique se concentre sur les questions sociales, telles que les mauvais traitements infligés par le régime, le public et le taux élevé de toxicomanie, de dépression et de chômage chez les jeunes de l'Iran.
"Bunch of Soldiers" est son premier titre avec une vidéo de musique (voir ci-dessous avec sous-titres anglais). Le tournage des scènes de rue, sans quelconque permis délivré par Ershad, peut entraîner une peine d'emprisonnement, c’est la raison pour laquelle la plupart des artistes évitent de faire des vidéos. Hich Kas a décidé de braver le danger. La chanson de 2008, qui encourage à s’unir devant l'oppression, semble étrangement prémonitoire à la lumière des événements survenus depuis l'élection du mois de Juin. La description de vidéo de Téhéran oppose encore le fond noir et des lumière blanc ajouté à l'ambiance, que les paroles sombres mais plein d'espoir évoquent.
ZedBazi est l'un des plus populaires et les plus influents groupes HipHop iraniens . ils sont également l'un des premiers groupes perse qui travaille à l'étranger, en Angleterre. ZedBazi se compose de 3 personnes Saman Wilson (Willy) Sohrab Masterjoint (MJ) Mehrad cachées (Hidden) Et à leurs côtés les collabarators réguliers Alireza JJ et Sijal et Nasim également Mehran Korjes (Jubin) et Raidon. Mehrad Invisible et Saman Wilson première rencontre alors qu'ils se trouvaient dans l'école secondaire en Iran, et plus tard, lie d'amitié avec Sohrab MJ dans une soirée.
Le groupe a été créé en 2005. Ils produisent plusieurs bons chansons, très bien connus et influents comme "BiHess" et "Tabestoon Kootahe" qui a gagné un énorme succès et de gloire. Leur chanson en 2006 "Berim FAZAA" a été téléchargée plus de 8 millions de fois. Ils ont parcouru l'Europe et à Dubaï en 2006. Ils sont l'un des plus célèbres Rappeur persan et artistes de HipHop. Leurs chansons parlent en général des questions controversées rencontrées en Iran comme le sexe et les drogues tout en résidant à Téhéran.
La religion bahaï est une nouvelle religion mondiale qui a commencé il y a environ 160 ans en Iran. Les croyances de bahaï, comme toute autre religion ont participé à beaucoup de sacrifices pour pouvoir faire entendre leur voix. Sachant que plus de 2 millions de personnes pratiquent la religion bahaï, je voudrais être sûr de dire que c'est une religion mondiale, et quelque 300.000 bahaï vivant en l'Iran, faisant de la foi bahaï la plus grande minorité religieuse dans ce pays. Le problème, pour les bahaïs est l'emprisonnement de nombreux de ses croyants jusqu’à la décapitation. La raison de cette discrimination majeure étant que les musulmans ne croient pas qu'il y aurait ou devrait être une autre religion après l'islam. Les croyants de la religion bahaïe ont été poursuivis depuis le début de leur époque, jusqu'à ce qu'il y ait un changement dans le gouvernement et près de trois décennies, les Bahaïs ont été en mesure de vivre une vie normale. Presque cent ans après la naissance de la foi bahaïe, après la révolution islamique en Iran, le cauchemar avait recommencé à nouveau. . Avec plus de 200 bahaïs exécutés, des milliers d’emprisonnés et plus de dizaines de milliers d'emplois perdus, leur situation s'aggrave chaque jour. Le nombre des bahaïs assassinés et emprisonnés ne cesse d’augmenter au point que de nombreuses familles Bahaïs ont été contraintes d’abandonner leurs biens et quitter le pays. L'un des plus célèbres martyrs de la foi bahaï est Mona. En Octobre de 1982, dans la ville de Shiraz, Mona, une adolescente bahaïe a été enlevée à son domicile, au milieu de la nuit, et a été emmenée en prison. Elle y a été détenue avec neuf autres femmes Bahaïs. Leur crime? L’enseignement de la foi Bahaï aux enfants. Elles ont été interrogées à plusieurs reprises et on leur a demandé de renier leur religion. Elles avaient été soumises à des abus psychologiques intenses et mentaux, mais elles ont refusés de renier leur foi, qui les a conduit à leurs exécutions en 1983. Certes, la république islamique ne s'arrête pas de mettre des vies bahaïes en danger en détruisant leurs propriétés. Il y a quelque temps tous les cimetières des bahaïs, à travers le pays, ont été démolis, certaines pour la première fois et d'autres pour la 18ème fois. Ils utilisent de gros camions et des bulldozers, les individus inconnus ont détruit et fouillé les cimetières des bahaïs et ont tagués leurs tombes et les murs pour montrer leur haines. D’autres tentatives similaires ont suivis pour forcer les Bahaïs de s'abstenir de leur religion. En Septembre 1998 (7.7.1377), dans tout le pays les maisons des dirigeants de IBES ont été attaqués. IBES est une université construite par les mains des enseignants et des professeurs bahaï qui ont été renvoyés de leur emploi après la révolution. Tous les fichiers, les ordinateurs, les livres, et bien plus ont été confisqués, de nombreux enseignants ont été arrêtés et emprisonnés pendant des jours, heureusement, tous ont été libérés et les charges ont été abandonnées. Deux ans plus tard, avec le commencement de l'année scolaire 2000, les étudiants bahaïs ont été invitées à s'identifier, et à ce moment près de 250 étudiants ont été expulsés de l'école pour la pratique de la foi bahaïe. Dans les plus récentes tentatives de comptage des sept personnes à Téhéran, qui constituaient autrefois les amis (Yaran) en Iran, au moins 33 bahaïs iraniens sont en prison à cause de leur religion. Le nombre de bahaïs en détention varie souvent parce que de nouvelles personnes sont arrêtées, mais d'autres libérés après avoir payé en espèces, ou mise en garantie des contrats de propriété, ou la licence d'affaires licences en garantie. Depuis le début de l'année 2009, les Bahaïs ont été arrêtés ou détenus à Téhéran, Ghaemshahr, Mashhad, Sari, Yazd, Shiraz, Semnan, Hamadan, Babol, Karaj, Tonekabon, Miandoah, Mahforouzak, et Kashan. Les garanties nécessaires pour la libération temporaire sont souvent exorbitantes. Une femme dans Semnan qui a été arrêtée cet été et libérée deux semaines plus tard, était tenue de déposer une caution d'un montant de 100 millions de tomans - environ 100.000 dollars. Le Tribunal de plus de 200 bahaïs est toujours à l’ordre du jour. Il s'agit notamment de personnes en prison, ceux qui ont été libérés en attendant le procès, ceux qui ont fait appel de leur verdict, les personnes en attente de notification pour commencer à purger des peines de prison, et quelques-uns qui purgent une période d'exil intérieur. Des milliers d'autres ont été interrogés, menacés, ou privés de pensions, des moyens de subsistance ou l'éducation. Bien que le procès de sept responsables bahaïs emprisonnés en Iran depuis plus de 17 mois est prévue pour aujourd'hui, lorsque les avocats et les familles arrivée aux bureaux du tribunal de Téhéran, ils ont été dit qu'elle n'aurait pas lieu. Aucune nouvelle date de procès n'a été fixée. «Le temps est venu pour ces sept personnes innocentes d’être immédiatement libérés sous caution, a déclaré Diane Ala'i, le représentant de la Communauté Internationale Bahaï auprès des Nations Unies à Genève. "Les sept, dont le seul" crime " est leur croyance religieuse, sont une fois de plus dans un vide juridique, qui s'est tenue sans aucune idée de la procédure judiciaire devant eux. Crions ensemble pour la fin de leur détention illégale, a t-elle dit. Il y a 17 mois, les sept amis (Yaran) d'Iran ont été arrêtés avec les accusations d'espionnage pour Israël, la propagande contre l'Iran et «insulte aux principes sacrés". Depuis le mois de juin d’autre fausses accusations ont été rajouté "propagation de la corruption sur terre» qui veut dit "mettre en danger de mort» sous le code pénal iranien. Bien que le 2ème anniversaire de leur emprisonnement ne soit pas loin, leurs dossiers n'ont pas encore passé en jugement! Mais ils ont été confrontés à de nouvelles accusations de temps en temps.
Omid Golbaz est un étudiant qui a été interdit d’éducation alors qu’il été diplômé de philosophie à l’école de théologie de l’Université Ferdowsi. Il a été arrêté après avoir subi des tirs de gaz poivré et des violents coups, le 23 Tir (14 juillet), puis transféré dans un centre de détention dont il ignore encore le nom à ce jour.
Golbaz a eu les doigts cassés à cause des coups et même un bout de son doigt coupé après avoir été mis entre deux portes de fer dans ce lieu de détention. En plus, les tortures violentes continuelles qu’il a subi dans ce centre de détention l’ont laissées avec des lésions internes à l’estomac, des saignements de la vessie, des blessures au dos et une dent cassée.
Lors des interrogatoires, les yeux des prisonniers étaient bandés, les inspecteurs avaient la tête recouverte de noir et s’appelaient tous Hajji ou Alavi entre eux.
Lorsqu’il a été transféré à Evin, avec tant de factures et un bout de doigt en moins, après une semaine, cet étudiant n’avait toujours pas eu l’autorisation de voir un médecin.
De façon répétée lors de sa détention, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, et dans les plus difficiles conditions de détention à cause du stress psychologique et du manque de sommeil, il a subi de violents coups, les insultes les plus déshonorantes et des menaces de viol. Golbaz a aussi subi des menaces contre son famille et ses amis qui seraient arrêtés s’il ne coopérait pas et de reconnaissait pas les accusations.
Contact et communications avec des sources étrangères, actions contre la sécurité nationale, causeur de troubles et destruction de biens public, avec en plus lutte contre Dieu, faisaient parties des accusations du gouvernement contre Golbaz.
Golbaz est maintenant soigné pour ses blessures, il a été libéré pour raisons médicales sous caution de 50 millions de tomans.