Déclaration des Etudiants Socialistes des Universités d’Iran contre la peine de mort, la répression et les condamnations honteuses de militants étudiants et du mouvement ouvrier.
Le mouvement de protestation populaire contre la dictature et la corruption socio-économiques du capitalisme islamique continue et sous des formes diverses, déroute à chaque moment encore plus la dictature. Au moment où les campagnes de la rue n’avaient lieu qu’après de longs intervalles, le mouvement étudiant est entré sur le champ de bataille avec le début de la nouvelle année universitaire et chaque jour, nous avons été témoins de protestations et de campagnes successives d’une université à une autre, dans un esprit de solidarité entre elles et le mouvement a pris de l’ampleur et gagné un attrait massif.
Les étudiants ont fort justement réalisé qu’ils devaient adopter dans les universités les slogans du peuple de la rue et dans ce processus suivre les questions et les désirs des travailleurs, des femmes, des enseignants et de toutes les sections de la société pour la l’égalité et la liberté. Dans les derniers mois qui ont suivi le coup d’Etat, le mouvement ouvrier est devenu une des questions les plus critique et les plus explosive sur l’arène politique et sociale. D’un côté, les conditions de vie et la situation économique des travailleurs a fait qu’ils ont eu recours à des grèves successives dans les usines et les centres industriels petits ou grands. De l’autre, la présence de travailleurs, même inorganisés, dans les protestations récentes, leurs campagnes publics contre la dictature sont liés et leur a ouvert un nouvel horizon. Aussi, les protestations et luttes ouvrières sont entrées dans une nouvelle phase de progrès et de réussites.
Le gouvernement de coup d’Etat, depuis le moment de l’irruption du peuple, a constamment cherché à utiliser ses agents de répression pour mettre fin à cet élan. Maintenant que le gouvernement de coup d’Etat est à l’apogée des troubles internes, régionaux et internationaux, après avoir criblé de ses balles de nombreuses personnes éprises de liberté, emprisonné, torturé et fait disparaître un grand nombre de femmes et d’hommes qui ne voulaient que l’égalité et la liberté, il se tourne contre les mouvements sociaux, en particulier contre les militants et dirigeants des mouvements ouvrier et étudiant qui ont été soumis à de lourdes et honteuses peines de prison.
De lourdes peines de deux à cinq ans de prison ont été prononcées le mois dernier. Des peines disciplinaires, privant des étudiants d’éducation, ainsi que le renforcement de la haute sécurité dans les universités, sont les mesures du gouvernement de coup d’Etat contre les nouvelles campagnes et protestations continuelles des étudiants d’université à travers le pays qui l’a mis à genoux.
De la même façon, les arrestations de militants ouvriers, la répression des grèves et la prononciation de peines de prison honteuses par les mains de la dictature islamique pour poursuivre son projet d’écraser le mouvement ne cherchent qu’à mettre fin aux protestations et aux droits du peuple.
La somme de ces répressions, des efforts du gouvernement de coup d’Etat, qui inclut la répression politique et la répression des mouvements sociaux et des initiatives d’affrontements, et la suppression d’institutions sociales comme des ONG (en particulier celles qui sont actives dans le champ des droits de l’enfant et la lutte contre l’exploitation et les abus éhontés à l’encontre des enfants), ont créé une atmosphère d’intimidation publique où s’applique la peine de mort, et en particulier celle contre des enfants et de jeunes gens.
La peine de mort, cet outil hideux de l’assassinat organisé entre les mains de la dictature des gouvernements, augmente avec rage et la forme la plus horrible est l’exécution de jeunes gens en Iran, et dont le gouvernement capitaliste islamique oppresseur est pionnier et a le plus fort taux d’exécutions par habitants dans le monde. Et nous avons vu à quel point les pressions et recommandations formelles des institutions internationales ont été inefficaces pour les arrêter.
Tous ces efforts désespérés de la part du gouvernement de coup d’Etat montrent son état troublé. Et ni un retour vers la période précédent le coup d’Etat électoral, ni son renforcement et la fin des protestations populaires, qui deviennent plus radicales par la création islamique désespérée d’une atmosphère d’oppression et d’intimidation, ne sont possible. Il ne peut créer un barrage contre ce mouvement. Le mouvement social, et en particulier le mouvement des travailleurs, se renforcera au fur et à mesure qu’il grandira et s’unira avec d’autres campagne et assurera sa puissance dans la lutte. De la même façon, le mouvement ouvrier, avec les aspirations des masses dans le mouvement populaire, sera le pionnier de cette lutte et fera un pas de géant à l’horizon des luttes de ces trente dernières années.
Les étudiants socialistes des universités d’Iran, en condamnant la répression, les ignobles peines de prison contre des militants ouvriers et étudiants et l’odieuse vague d’exécutions du gouvernement de coup d’Etat, défendent la lutte populaire contre la dictature et pour la liberté, l’égalité et les droits démocratiques. Nous déclarons notre solidarité avec la lutte et la résistance contre la dictature et mettons tous nos efforts pour la réalisation des revendications populaires des mouvements pour la justice sociale et la liberté. Et nous nous engagerons pleinement dans toutes les actions allant dans ce sens.
Vive la campagne de masse contre la dictature !
Vivent la liberté et l’égalité !
Vive le socialisme !
Les Etudiants Socialistes d’Iran
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