Informations tirées de Revolutionary Road, 4 novembre 2009 :
- Vers l’ambassade de Russie : Lors des affrontements, beaucoup ont été battus par les bassidji et les forces de sécurité. Ils ont utilisé des matraques et des câbles électrique pour frapper de façon bestiale et arrosé des femmes et des jeunes filles de gaz lacrymogènes. La réalité est que toutes leurs actions drastiques n’ont pas empêcher les gens de continuer leurs protestations, ils ont continué en direction de l’ambassade de Russie et leur résistance est admirable.
- Université de Téhéran : Des étudiants ont été matraqué devant la porte Ghods. Les filles sont devant et les garçons derrière, ainsi ils ne peuvent pas être facilement matraqués ou arrêtés. Les slogans chantés sont “A bas le Velayat-e-Faghih” et “Viol, crime, à bas ce régime !”.
- Secteur de la Place Eghelab : Violents affrontements Place Eghelab. Les bassidji cognent et mutilent sauvagement rue Azadi et Place Eghelab. La stabilité du peuple est admirable. Les gens se rassemblent Place Vanak et sont constamment attaqués par les forces de répression, alors que des gens ouvrent les portes de leurs maisons pour leur offrir refuge.
- Rapport de Militants pour les Droits Humains en Iran : Les forces de répression ont brutalement attaqué le peuple rue Motahari. De nombreuses personnes ont été battues et arrêtées.Vers 16 heures, un nombre croissant de gens (estimé à des milliers) a commencé à marcher le long de la rue Motahari. Les jeunes gens criaient “Mort au dictateur”, “Obama, soit tu es avec eux, soit tu es avec nous”, “Khamenei est un assassin, sa direction n’est pas valide” et “Ahmadinejad est un traitre”.
Les gardes révolutionnaires (Sepah), les gardes spéciaux et les forces de police ont violemment attaqué le peuple avec des matraques. Un grand nombre de personnes ont été blessées et saignaient de la tête et du visage. De nombreuses personnes ont été arrêtées et transférées dans des lieux inconnus.
Après l’attaque par les soldats du leader suprême, les gens ont formé des rassemblements locaux en groupe de dix à cent et ont scandé divers slogans. A chaque fois qu’un groupe était attaqué, il se dispersait et reformait d’autres groupes à différents endroits.
Les protestations ont continué jusqu’à 17 heures 30 et malgré les nombreuses arrestations et attaques brutales, les gens ne sont pas partis.
Secteur de Valiasr : Des gardes sont placés à Valiasr. La foule est infinie, les rues et allées sont noires de monde. Les gardes semblent être incapables de gérer le peuple, un important trafic se développe vers la rue Taleghani et une grande vague de gens avance de Karimkhan à la place Hafte Tir. On rapporte l’utilisation de gaz lacrymogènes, des arrestations et les slogans commencent “à bas le dictateur !” et “Khamenei est un assassin, sa direction est un leurre”. Des affrontements continuent places Valiasr et Hafte Tir. Les gardes révolutionnaire tentent de réprimer le peuple et de briser ses protestations. Le courage du peuple face au régime de coup d’Etat est surprenant.
- Téhéran :Les affrontements du peuple avec les forces de police et les bassidji continuent à l’université, rues Enghelab et Hafte Tir. Les forces de police tirent en l’air pour disperser les manifestants. Le peuple protestataire manifeste dans les rues de Téhéran, vers l’Université de Téhéran, l’Université Amir Kabi, rue Valiasr, boulevard Keshavarz, au nord d’Amir Abad… A Hafte Tir, les bassidji frappent en profanant des insanités. Des jeunes gens sont battus avec des matraques et des câbles électriques. Les gens qui se rassemblent dans les allées sont attaqués par les forces spéciales en moto qui cognent sans pitié sur les jeunes, les vieux, les femmes et les filles pour les disperser. Voulant mettre fin aux slogans des protestataires qui chantent “à bas le dictateur” et “à bas la Russie”, les bassidji utilisent des haut-parleurs sur leurs toyotas pour crier leurs propres slogans “à bas les USA”, “mort aux hypocrites” et “mort à Israël”. En réponse, les manifestants crient “Mort au dictateur et à la Russie !” et “Tant qu’Ahmadinejad sera là, ce sera la même chose chaque jour”. Selon les nouvelles de la place Azadi, et des rues Azadi et Jamazadeh, les forces anti-émeutes et les bassidji matraquent à nouveau violemment les gens. De nombreuses femmes et filles ont été arrêtées et de nombreux jeunes hommes et jeunes femmes ont été blessées et emmenées en ambulance à l’hôpital Khomeini.
-Dans la zone autour de la rue Karim Khan, le réseau des téléphones portables est coupé pendant plusieurs heures. Les stations de métro d’Haft-Tir, Taleqani, Mofateh et Darvazeh Doulat ont été fermées pour éviter que plus de monde ne viennent rejoindre le lieu de rassemblement. Les affrontements dans les secteurs de Valiasr et Fatemi sont aussi très violents. Alors qu’un grand nombre de gens marche rue Valiasr du sud vers le nord, ils chantent “mort au dictateur” et “mort à Khamenei”. Les forces militaires les ont attaqués avec des matraques et des gaz lacrymogènes. De nombreux manifestants ont été blessés. Les manifestants ont couru vers les allées proches et ont tenté d’aider les blessés avec de la fumée de cigarette et tout ce qui est possible. Cependant, environ 500 personnes ont été blessées lors de cette violente attaque. De nombreuses personnes sont sérieusement empoisonnées par les gaz lacrymogènes et les rues proches de ce secteur sont bloqués par le Bassidj et les forces militaires.
- Place Hafte-Tir : On assiste à une reprise des manifestations vers 18 heures et des affrontements violents entre le peuple et les gardes révolutionnaires sont rapportés. Le peuple continue de se lever contre les gardes et chante des slogans contre le régime.
-Rues Beheshti et Motahari et le long du boulevard Keshavarz, des balles en plastiques peintes en rouge sont tirées sur les gens et dès qu’elles touchent un manifestant la couleur rouge marque ses habits. Ceci afin de faire croire au manifestant qu’il est blessé. Cette tactique est utilisée pour provoquer la panique chez les manifestants.
- Des affrontements continuent Place Sadeghie et certains des slogans sont “Khamenei est un assassin, son pouvoir doit être brisé”, “Mort à Janati” et “Mort à Ahmadinejad”.
- Hôpital Shariat Razavi : A l’hôpital Shariat Razavi à Mehrabad, Téhéran, dès que l’ambulance est arrivée, des protestations se sont élevées parmi les infirmières et le personnel de l’hôpital. Deux jeunes hommes, de 17 et 18 ans, ont été amenés en ambulance, blessés lors des manifestations d’aujourd’hui.
- Université Polytechnique (Amir Kabir) de Téhéran : Les étudiants de l’université Amir Kabir ont quitté les cours et rejoint la foule. Au début de la rue Karimkhan, les gardes révolutionnaires ont attaqué une famille et emmené une de leurs filles et ont dû faire face au peuple mais ont pu s’enfuir avec l’aide de leurs pistolets et de leurs matraques. Dans les rues Nejatollahi, Iranshahr, Kheradmand, Azodi, Beh Afarin et Hafez, la présence des gardes révolutionnaires et des forces de sécurité était très faible. Les mouvements de foule à Valiasr et Hafte Tir a semé la confusion chez les gardes qui courraient constamment entre les deux places.
- Protestations nocturnes : Les gens crient “mort au dictateur” depuis les toits.
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